Les systèmes autonomes
Ces systèmes se composent d’interfaces de communication pour puiser des informations vers un dossier médical, ce qui entraîne une saisie de l’utilisateur. De ce fait, le seul moyen pour le système de traiter les données du patient permettant d’évaluer une situation clinique, est de ressaisir des informations déjà présentes dans le dossier du patient. Par ailleurs, l’impossibilité de communiquer avec un environnement logiciel de base de données ne permet pas le déclenchement automatique d’alertes ou de rappels lors de l’arrivée de nouvelles informations concernant le patient traité. Ce type d’architecture a été le premier utilisé par les SADM (systèmes d'aide à la décision médicale) dans les années 70-80, notamment pour l’aide au diagnostic, mais ses limites constituent aujourd’hui un obstacle rédhibitoire à l’utilisation de ces systèmes en pratique courante.